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Justina, rappeuse en Iran

Si tu as lu l’article le cinéma de Jafar Panahi, tu sais que celui-ci n’a plus le droit de réaliser de films en Iran. Depuis la révolution iranienne de 1979 (date depuis laquelle les femmes n’ont plus le droit d’aller au stade), toute la production culturelle iranienne est en effet contrôlée par le régime islamique, qui censure les critiques à son égard et à l’égard de la société iranienne dans son ensemble. La musique dite « occidentale », dont le rap par exemple, ne sont pas autorisés. La loi interdit aussi que les chanteuses et les musiciennes se produisent seules sur scène face à un public. Pour pouvoir le faire, elles doivent être en groupe ou accompagnées d’un homme.
Mais ces lois très strictes n’empêchent pas les iraniens et les iraniennes de créer et de dénoncer, comme continue de le faire malgré tout Jafar Panahi et comme Justina, qui fait du rap depuis ses 15 ans. Les tubes qu’elle enregistre sont distribués via des plateformes pirates hébergées aux États-Unis. À visage découvert, elle prend des risques pour faire acte de résistance et dénoncer la situation des femmes.
Voici un petit reportage de l’Obs qui t’en dira plus sur Justina ainsi que deux de ses titres.
Animation en ligne
Si, pour toi, cinéma d’animation = dessins animés pour les bébés, tu te mets de doigt dans l’œil (et pour regarder des films, c’est pas très pratique). Pixivore te démontre ici que tu peux t’éclater à regarder des films d’animation sans grande difficulté car un paquet de courts-métrages sont librement accessibles sur le web.
Les premiers pas de l’animation
Pour démarrer cette watchlist, commençons par le commencement : l’image animée est née avec le cinéma avec l’invention de jouets d’optiques aux noms bizarres que tu peux découvrir sur le site de CICLIC.
Le réalisateur Alexandre Dubosc s’est inspiré de l’un d’eux, le zootrope, pour réaliser ses films « caketrope » que tu peux voir sur sa chaîne Youtube.
Les tout premiers dessins animés nous montrent déjà que l’animation est un terrain de jeu pour les esprits débridés comme celui du français Emile Cohl qui réalise Fantasmagorie en 1908.
En 1914, l’américain Winsor McCay réalise Gertie the dinosaur, un film dans lequel des acteurs parlent à un dinosaure de dessin-animé.
Premiers pas dans l’animation
Cocorico ! La France et l’un des pays le plus dynamiques dans la production de films d’animation. Nous avons de très nombreuses écoles où apprendre les métiers de l’animation dont certaines sont très réputées. Tu as envie d’en savoir plus ? Ca tombe bien, pour Pixivore, la curiosité est un excellent défaut et nous avons décidé de t’aider à retrouver sur Internet les films réalisés par les élèves durant leur études juste en cliquant sur le nom de ces grandes écoles :
Courts-métrages en ligne
Nous t’avons fait une petite sélection de films qui nous plaisaient. N’hésite pas à nous donner ton avis.
D’abord, on commence avec une course-poursuite hallucinante et haletante entre une camionnette et… des poulpes ! à voir ici dans Oktapodi
Rien ne va plus dans le monde des marques, Ronald McDonald a pété un câble dans le film Logorama du collectif By H5.
Quand on a la poisse et qu’on la distribue aux autres, ça donne Les chroniques de la poisse : pas de peau pour l’ours d’Osman Cerfon.
Immersion impressionnante parmi un groupe de singes habitant les montagnes enneigées du Japon avec Hors de l’eau, réalisé par des étudiant.e.s des Gobelins.
Courts-métrages en série
Ryad Sattouf adapte sa BD Les cahiers d’Esther en série TV. C’est un peu le journal intime d’une collégienne depuis ses 10. Et si tu veux lire la BD, le tome 5 (Histoire de mes 14 ans) vient de sortir.
Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même) est aussi l’adaptation pour la TV d’une BD de Marion Montaigne qui nous explique les sciences avec beaucoup d’humour.
Maintenant que nous t’avons convaincu.e qu’il y a d’autres films d’animations que ceux que regarde ta petite sœur tous les matins avant d’aller à l’école, nous comptons sur toi pour aller chercher des pépites et nous les faire partager.
Un grand merci à Sabine Zipci de l’AFCA (Association française du cinéma d’animation) qui nous a aidés à composer cette watchlist !
Jeu vidéo et cinéma d'animation : l'aventure Dofus
Si tu aimes les jeux vidéo ou le cinéma d’animation d’inspiration japonaise, tu as forcément déjà entendu parler de DOFUS. Non ? Eh bien, parlons-en camarade.
DOFUS, c’est plusieurs choses. C’est d’abord un jeu vidéo créé par le studio Ankama (basé à Roubaix) et sorti en 2004. Le but du jeu est simple : les joueurs et joueuses doivent retrouver six Dofus (des œufs de dragon géants qui rendent presque invisible celui ou celle qui les capture). Le problème, c’est que ces Dofus sont dispersés aux 4 coins d’un univers médiéval-fantastique dont je te propose de découvrir les traits ci-dessous :
Mais DOFUS, c’est également un film d’animation sorti, là encore, par le Studio Ankama en 2015 (soit 11 ans plus tard que le jeu vidéo). Mais le vrai nom du film, c’est Dofus, Livre 1 : Judith et en voici la bande-annonce :
Je suis persuadé que tu as d’autres exemples de jeux vidéo, de livres et de bandes dessinées qui sont devenus des films ou des films d’animation. Ou l’inverse : des films qui sont devenus des jeux vidéo… car l’adaptation (le fait de transformer un jeu vidéo en film, par exemple) est un procédé dont se nourri le cinéma depuis très longtemps. Si tu veux en savoir plus sur les raisons qui ont poussé le Studio Ankama à adapter ce jeu vidéo en film, regarde cette série en 3 mini-épisodes (en cliquant sur les visuels). C’est passionnant et c’est maintenant !
Réseaux
A un arrêt de bus, situé à peu près au milieu de nulle part, des jeunes attendent, téléphones portables en mains, lorsque soudain : plus de réseau…
C’est le point de départ proposé par l’ARCI et CinéLigue à des jeunes des Hauts-de-France lors d’ateliers de réalisation d’une web-série.
Autre principe du projet : les participant.e.s de chaque département réalisent une saison. Cela donne Réseaux, dont la première saison, réalisée par le groupe du Nord, est à découvrir ci-dessous.
Tout le monde danse
[article écrit pendant le premier confinement en avril 2020, quand tout le monde cru que c’était la fin du monde]
En temps normal, on en voit passer des centaines ou des milliers par semaine sur nos applications favorites. Tu vois de quoi je veux parler ? Non, non, je ne parle pas de vidéos de chatons (même si j’adore les chats et qu’il y aurait beaucoup de choses à dire sur le rapport que le cinéma entretient avec le monde animal…), je parle de vidéos de danse !

Pendant ces deux mois de confinement, le rythme du monde a ralenti mais beaucoup de personnes (dont tu fais partie, j’en suis sûr) ont accéléré le tempo en transformant leurs salons en véritables pistes de dance. Que ce soit sur Tik-Tok, Instagram ou Youtube, des centaines de millions de vidéos de danse ont été postées et partagées pour le plus grand bonheur… de notre ennui confiné.
Comme tu le sais, les salles de spectacles sont fermées, donc impossible pour les danseurs et danseuses professionnel.le.s de danser devant un public. Par chance, les réseaux sociaux leurs permettent de continuer de partager avec nous leurs créations depuis leur lieux de vie (les scènes huis-clos n’ont jamais été aussi à la mode).
On a donc sélectionné pour toi quelques vidéos qui te permettront de voir comment des compagnies de danse professionnelles ont trouvé dans les images une nouvelle scène sur laquelle danser ! Let’s dance.
L’occasion aussi pour nous de te rappeler que le cinéma s’intéresse depuis longtemps à la danse, la preuve en images !
Partout des oiseaux !
Symbole de liberté, la figure de l’oiseau est présente partout dans l’Art, bien au-delà du cinéma… Petit tour d’horizon éclectique !
Pour commencer, un peu de rap avec Kalash et MC Solaar. Écoute bien les paroles et retrouve à quel moment et pourquoi ils nous parlent d’oiseau, de vol, d’ailes…
Autre ambiance avec L’enfant et l’oiseau, une chanson que tu connais peut-être car elle a été reprise par les Kids United. A l’origine, c’est Marie-Myriam qui l’interprétait et c’est d’ailleurs avec cette chanson qu’elle a gagné le concours Eurovision pour la France en 1977.
Plus récemment, la chanteuse Pomme parle aussi des oiseaux…
Comme Aya Nakamura qui « comme un oiseau veut fly »
En danse classique, le ballet le plus joué au monde est le Lac des cygnes de Tchaïkovski. Dans cet extrait de l’émission Prodiges, une jeune fille de 15 ans bluffe le jury en dansant sur l’un des passages les plus célèbres. Tu reconnaitras peut-être l’air de la musique, qui est assez connue. Et si tu as vu Billy Elliot, ça devrait te rappeler quelquechose…
En parlant de cygne, mais en danse contemporaine cette fois, le chorégraphe Luc Petton imagine des spectacles où les êtres humaines dansent avec…. des oiseaux ! Et dans l’un de ses spectacles, on retrouve carrément des cygnes sur scène !
Pour en revenir à Billy Elliot (un film que Pixivore adore !), lorsque Billy passe son audition, il se compare à un oiseau quand il danse… Et dans la musique du générique de fin, dont le titre est Ride a white swan, on peut y entendre :
Ride it on out like a bird in the sky ways
Ride it on out like you were a bird
Fly it all out like an eagle in a sunbeam
Ride it on out like you were a bird
Wear a tall hat like a druid in the old days
Wear a tall hat and a tatooed gown
Ride a white swan like the people of the Beltane
…
Et pour finir avec la danse (mais il y a tant à voir!), un extrait qui parle de lui-même…
En peinture également, nombreux.euses sont les artistes qui ont représenté des oiseaux. Parmi les tableaux ci-dessous, peut-être y en a-t-il un ou plusieurs qui te parlent ou te touchent plus particulièrement ?
Raoul Dufy - Les oiseaux

Berthe Morisot - Jeune fille avec un oiseau

Rosa Bonheur - L'aigle blessé

Marc Chagall - L'oiseau bleu

Jan Weenix - The Dead Swan

Frida Khalo - Me and my parrots

René Magritte - L'oiseau de ciel

Max Ernst - Oiseaux en péril

Pablo Picasso - La colombe de la paix

Aussi, as-tu déjà vu Le Roi et l’Oiseau ? Il s’agit du premier long-métrage d’animation fabriqué en France (sa conception a mis 30 ans), fruit d’une collaboration entre le réalisateur Paul Grimault et le poète Jacques Prévert.
En parlant de Jacques Prévert justement, voici un poème qu’il a écrit et intitulé Pour faire le portrait d’un oiseau
Peindre d’abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l’arbre
sans rien dire
sans bouger …
Parfois l’oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s’il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
n’ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
s’il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l’oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l’oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
c’est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s’il chante c’est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l’oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Pévert
Parfois, ce sont les oiseaux eux-mêmes les artistes, en témoignent ces deux pépites glanées sur internet !
Allez, on termine avec un petit jeu ! A toi de retrouver les films d’animation dans lesquels sont présents les oiseaux ci-dessous.
Kes
Lorsqu’il fait du cinéma, Ken Loach cherche à se rapprocher au plus près de la réalité, comme si ses films étaient des documentaires, comme si les acteurs et les actrices ne jouaient plus… on parle alors de réalisme, ou de naturalisme.
Le jeune acteur principal du film Kes, David Bradley, n’avait à l’époque jamais fait de cinéma. Ses parents étaient mineurs et la réalité du film était aussi un peu la sienne. Tant de raisons qui expliquent que Ken Loach l’ait pris pour le film, après s’être longuement intéressé à sa vie pendant les auditions. Et visiblement, il a eu raison, lorsqu’on voit à quel point David Bradley incarne extrêmement bien son personnage.
Toujours pour se rapprocher au plus près du réel, Ken Loach n’a rien dit de la scène finale du film à et a capté la surprise de l’acteur lorsqu’il a découvert… mais chuuut, on ne t’en dit pas plus.


Des mines et des usines
Le « cinéma social » dont Ken Loach est l’un de plus grands représentants va chercher ses héros parmi la classe ouvrière. Ses décors sont souvent des villes ouvrières et minières frappées par la crise. Si des réalisateurs comme Ken Loach choisissent de faire des films réalistes, proches du documentaire, d’autres décident de prendre d’autres chemins. Pixivore te propose d’en emprunter quelques-uns.
Celui qui est LE grand classique
Si tu demandes à tes proches de te donner le titre d’un film sur les mineurs, ce sera certainement Germinal le plus cité. Ce film, adapté du célèbre roman d’Emile Zola, dépeint la vie des mineurs du Nord de la France au 19ème siècle.
Celui qui préfère en rire
Tu as vu Les temps modernes ? Et bien sache qu’avant d’être embauché à l’usine, Charlot a tenté sa chance dans les mines d’or en Alaska. La ruée vers l’or plante sa caméra dans un camp de chercheurs d’or venus affronter les conditions climatiques extrêmes pour tenter de trouver fortune.
Celui qui fait des sauts sur la mine
Billy Elliot raconte l’histoire d’un jeune garçon, fils d’ouvriers, qui préfère la danse à la boxe. Mais ce n’est pas très bien vu dans sa famille et Billy doit se battre pour imposer son choix… Et quand on voit l’acteur Jamie Bell danser sur les toits des corons, on se dit que, quand même, c’est trop stylé !
Celui qui fait la foire
Tourné dans le Pas-de-Calais (Loos-en-Goehelle), Mine de rien raconte comment deux chômeurs décident de construire un parc d’attraction sur une ancienne mine avec les moyens du bord : manège artisanal et auto tamponneuse DIY.
Celui qui met les travailleurs à nu
Sheffield, ancien fleuron de l’industrie britannique est aujourd’hui une ville sinistrée et rongée par le chômage. Lorsqu’un spectacle de Chippendales provoque un véritable délire chez les spectatrices, Gaz, qui n’arrive pas trouver du travail, a l’idée de monter sa propre troupe de stripteaseurs. C’est parti pour The full Monty, le grand jeu.
Celui qui fait converger les luttes
Pride est basé sur une histoire vraie. Eté 1984, alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de leur marche à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs. L’Union Nationale des Mineurs est embarrassée de recevoir leur aide. Mais le groupe d’activistes ne se décourage pas et partent à leur rencontre…
Celui qui est une pépite d’or au fond de la mine
Mémoire fossile est un court métrage d’animation qui a été entièrement dessiné au charbon, en mémoire des travailleurs dans les mines de charbon du Nord et du Pas-de-Calais. En voici un extrait.
Celui qui chante
Working class hero est une magnifique chanson de John Lennon qui dénonce l’aliénation de la classe ouvrière (working class) que la société condamne à rester en bas de l’échelle sociale. A écouter et traduire absolument pour ses paroles choc !
Celui qui rend hommage
Mayn rue platz est un poème en hommage aux 146 ouvriers et ouvrières mort.e.s dans l’incendie de l’usine Triangle Shirtwaist à New York en 1911. Les patrons avaient verrouillé les sorties pour éviter que leurs employé.e.s ne fassent des pauses non autorisées ; c’est pour cette raison que l’incendie a fait autant de victimes. Le poème est en yiddish, la langue couramment parlée par les juifs d’Europe de l’Est car beaucoup de ces victimes étaient des immigrés juifs de Russie. Parmi de nombreuses interprétations, Pixivore te propose la version électro de Fran et Flora.
« Ne me cherche pas là où les myrtes verdissent,
Tu ne m’y trouveras pas, mon amour.
Où fanent les vies, près des machines,
C’est là que je repose. »
Charlie Chaplin
L’oeuvre de Charlie Chaplin est immensément grande ! Scénariste, réalisateur, producteur, compositeur de musique, acteur, Chaplin avait d’infinies ressources ! Voici une sélection de ses films, mais bien sur, la liste est loin d’être exhaustive (à celle-ci s’ajoute bien évidemment Les Temps Modernes, dont le lien vers la page du film est disponible ci-dessous).
Dans beaucoup de ces films, mais pas dans tous, on retrouve son personnage légendaire de Charlot.
Tu verras aussi que parmi les vidéos qui accompagnent les synopsis des films, il s’agit parfois de petites vidéos de présentation des films qui dévoilent plein d’infos intéressantes.
L’émigrant (américain – 1917)
Le court-métrage met en scène le personnage de Charlot en tant qu’immigrant venant aux États-Unis, accusé de vol lors de son voyage à travers l’océan Atlantique, et qui tombe amoureux d’une belle jeune femme en chemin…
Le Kid (américain – 1921)
La mère d’un jeune enfant ne peut s’occuper de lui et l’abandonne dans la voiture d’une famille fortunée. Mais deux voyous volent la voiture, et abadonnent le bébé quelques rues plus loin. C’est Charlot, un vitrier miséreux, qui découvre l’enfant… Il tente d’abord de s’en défaire avant de s’attacher à lui. Il s’agit du premier long-métrage de Chaplin, un chef d’oeuvre du cinéma muet à voir absolument !
La ruée vers l’or (américain – 1925)
1898, Nord-Ouest du Canada. Alors que des milliers d’aventuriers arpentent le Klondike en quête du métal précieux, Charlot est surpris par une tempête de neige. Il trouve refuge dans une cabane isolée et fait la rencontre de Big Jim McKay et du terrible Black Larsen…
Les Lumières de la ville (américain – 1931)
Un vagabond s’éprend d’une jeune vendeuse de fleurs aveugle qui vit avec sa mère, couverte de dettes. Suite à un quiproquo, la fleuriste s’imagine le misérable, qui vient de lui acheter une fleur, en milliardaire.
Les feux de la rampe (américain – 1952)
Londres, 1914. Autrefois clown adulé, Calvero est désormais vieux et alcoolique. Un jour, en rentrant chez lui, il sauve de la mort sa voisine, Terry, une jeune ballerine qui a tenté de se suicider…
Dans ce film, le personnage de Calvero n’est pas sans rappeler celui de Charlot. Une manière pour Chaplin de faire ses adieux à son personnage fétiche.
Le Dictateur (américain – 1945)
Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur de Tomania qui a décidé l’extermination du peuple juif. Au cours d’une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d’Hynkel…