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Premier contact
Autour du film
Premier contact

Au milieu du tumulte, du brouhaha, du boucan – c’est normal après tout, les aliens débarquent ! – Louise et Ian, les deux personnages principaux du film vont devoir tendre l’oreille et faire silence. Leur mission : trouver un langage commun avec les extra-terrestres. Celle de Pixivore : te conseiller 4 jeux vidéo pour prolonger l’expérience du film.
They came from the sky
De nombreux films ont tenté de mettre en scène l’arrivée des aliens sur la Terre. Et bien souvent, du point de vue des humains. Et pourquoi pas l’inverse ? Dans un style qui reprend la pure tradition des premiers films de science-fiction, Pixivore te conseille They came from the sky où tu peux incarner avec tes ami.e.s des OVNIS qui kidnappent de pauvres passant.e.s !
Réinventer les classiques
Mais la grande force du film est de savoir se réinventer dans un genre sur-représenté et de faire hommage à ses références tout en apportant un nouveau regard. C’est le cas d’Unmetal, qui reprend à sa sauce l’univers très sérieux des jeux militaires et les poncifs de la saga Metal Gear Solid sous un angle humoristique. C’est aussi un parallèle avec la position de Louise et Ian dans le film, des intermédiaires à qui l’armée demande des comptes. À vous de voir ce que vous leur révélez ou non…
Trouver un langage commun
On arrive au cœur du sujet du film – à savoir la recherche de Louise d’un langage commun avec les aliens. Elle essaie, elle tâtonne, elle traduit – et c’est exactement ce que nous propose l’œuvre originale et inclassable Chants of Sennaar, reprenant le mythe de la Tour de Babel avec un œil nouveau. Une aventure exigeante mais qui vaut le détour !
Sortez les violons
Pour finir et de la même façon que le film finit en apothéose avec une morale dont on taira ici les détails, Pixivore te conseille le jeu-jouet qui te permet de toucher du bout de ta manette à l’expérience du grand-tout, sorte de monde infini où tu peux incarner une coccinelle, une planète gazeuse, un atome, bref : TOUT !
Le portrait selon Varda
Agnès Varda, la réalisatrice du film Les glaneurs et la glaneuse, a toujours créé des autoportraits et des portraits.
Ses autoportraits mêlent la photographie, la peinture, la céramique, le cinéma… Tout au long de sa carrière, elle ne cesse de se mettre en scène, avec humour ou dans une quête plus existentielle, à l’image ou à travers sa voix. En voici quelques exemples.
Agnès Varda réalise également un autoportrait sous forme filmique grâce au film Les plages d’Agnès, un docu-fiction, à travers une balade sur les différentes plages de sa vie. Dans cette image extraite du film, Varda fait son autoportrait sur une plage, grâce à un miroir.

Ses propres portraits lui permettaient de brosser celui des autres. Souviens-toi, dans son film Les glaneurs et la glaneuse, tout en ressortant une photo de l’autoportrait du peintre Rembrandt, elle dit : “Filmer d’une main, mon autre main”.

Son projet est de faire le portrait des glaneur.euse.s, ceux et celles qui ramassent au sol, et qui le font par obligation ou par choix. Mais elle se considère aussi comme une glaneuse, puisqu’elle cherche et ramasse des images pour être une cinéaste. Il s’agit donc du portrait d’une certaine catégorie de personnes, mais aussi celui d’une cinéaste, qui se filme à travers les autres.
Agnès Varda dresse ainsi différents portraits de glaneur.euse.s, ce qui lui permet de dépeindre une société qui produit autant d’abondance que de misère. Le portrait devient un prétexte pour aborder les thèmes qui lui sont chers, tels que la marginalité et le quotidien des individus.
En 1975, Varda vit depuis 20 ans dans une rue un peu particulière à Paris et y réalise un documentaire un peu particulier. Il s’agit de la rue Daguerre. Tu as déjà entendu parlé de Daguerre ? C’est l’un des inventeurs de la photographie !


Avoue que c’est une sacrée coïncidence qu’une cinéaste et photographe comme Agnès Varda ait posé ses valises dans une rue qui porte ce nom ! Elle y vécut toute sa vie !
En 1975, elle a réalisé Daguerréotypes, un portrait cinématographique des commerçant.e.s de sa rue. Boulanger.ère, parfumeur.se, coiffeur.eus, boucher.ère, plombier.ère, Varda est allée à la rencontre de tou.te.s les commerçant.e.s que le câble éléctrique de sa caméra (branché dans sa maison) lui permettait de filmer !
Elle porte attention aux gestes quotidiens de ces commerçant.e.s pour raconter une réalité qui appartient désormais à un autre temps. Pour elle, le réel et ses individus sont des objets de poésie méritant d’être associés à l’art. Elle dit, dans Daguerréotypes : “Chaque matin, le rideau se lève au théâtre du quotidien”.
Pour finir, bien des années plus tard, en 2017, Agnès Varda fait du portrait photographique, le sujet d’un nouveau documentaire “sur la route”. Il s’agit de Visages, villages. A l’aube de ses 90 ans, il lui semblait un peu difficile de se lancer seule un tel projet. Alors, elle a fait appel à un copain, de 40 ans cadet, JR. Tu connais JR ?
JR est un artiste français contemporain qui pratique le collage photographique géant, créant parfois des illusions d’optique telle que celle-ci, réalisée directement au Trocadéro de Paris. Il a réalisé plein de projets géniaux dans le monde entier et aussi fait des films. Comme Agnès Varda, Pixivore adore son travail et te conseille vivement d’aller le découvrir plus en détail par ici >> www.jr-art.net/fr
Tous deux embarquent à bord d’un camion photographique, se filment l’un l’autre, et se baladent aux quatre coins de la France (notamment chez nous, dans le Pas-de-Calais), où il.elle rencontrent des gens qui leur racontent leurs souvenirs et leurs visions de la vie. Chaque rencontre donne lieu à un magnifique portrait photographique qu’il.elle collent sur les murs, dans un format gigantesque.
Varda ne s’est pas uniquement servie de la photographie et du documentaire pour réaliser des portraits, elle s’est bien entendu servie de la fiction. Pour faire le portrait de marginalité, comme dans Les glaneurs et la glaneuse, elle a réalisé Sans toit ni loi, qui raconte les dernières semaines de vie d’une jeune vagabonde retrouvée sans vie. Pour faire le portrait de la jeunesse féministe française des années 1970, elle réalise L’une chante, l’autre pas, un musical féministe. Elle a même réalisé des films qui racontent la vie ou font le portrait de personnalités célèbres, tel que Jacques Demy, réalisateur et mari de Varda, avec le documentaire-fiction Jacquot de Nantes.
Les glaneurs et la glaneuse
Autour du film
Panic sur Florida Beach
Autour du film
Panic sur Florida Beach

Menace de bombe nucléaire, films d’horreur kitsch des années 1950’s, palmiers, ciel bleu et plage paradisiaque : bienvenue dans l’explosive et joyeuse ambiance de Panic sur Florida Beach ! Pixivore te conseille quatre jeux vidéo en relation avec les thèmes du film pour poursuivre l’aventure manette en main.
Monsteeeers !
Dans ce film, le réalisateur Joe Dante a voulu transmettre tout l’amour qu’il avait des vieux films de monstres des années 1950. C’était diffusé en noir et blanc, avec des trucages mécaniques et des maquettes en plastique et pourtant, ça fonctionne toujours et certains films sont encore terrifiants ! En référence au film inventé “Mant” du personnage de Lawrence, Pixivore te conseille d’autres fourmis avec Them !
Et pour le jeu vidéo ? Incarne avec tes ami.es des OVNIS qui kidnappent de pauvres passants dans They came from the sky !
La figure de producteur.trice
Quand on veut travailler dans le cinéma, on pense souvent à être acteur ou bien réalisateur. Pourtant, il existe tellement d’autres métiers ! Par exemple, le personnage de Lawrence est un producteur – soit une personne centrale dans la création du film. S’il y a bien eu un producteur célèbre, c’est Alfred Hitchcock qui apparaît comme Lawrence dans ses films et ses bandes annonces, même s’il n’est pas acteur ! Et à ce sujet, un de ses films les plus connus, Vertigo, a été adapté en jeu vidéo : âmes sensibles s’abstenir !
Le travail d’un.e exploitant.e
Mais Lawrence va plus loin que son rôle de producteur. Il va jusqu’à fabriquer l’expérience du public dans la salle de cinéma. Il trifouille les sièges et prévoit de la fumée et des effets mécaniques pour surprendre les spectateur.rice.s. Normalement, c’est le genre de missions d’un autre métier du cinéma : l’exploitant – qui va gérer sa salle, sa cabine de projection , vendre des tickets et accueillir le public. C’est un métier essentiel du cinéma qui est rarement mis en avant. Mais malgré la préparation de Lawrence, rien ne va se passer comme prévu ! Pourtant ses instructions étaient claires, comme dans le jeu Please, Don’t Touch Anything.
Sortir en coulisse
Si dans le film, on assiste à une séance de cinéma survoltée, on prend surtout du plaisir à en découvrir les coulisses ! On finit donc cette sélection par A Juggler’s Tale, un jeu qui nous place dans la peau d’une marionnette qui parvient à s’échapper des fils qui la retiennent dans son théâtre.
Clip - Danser au plafond, avec un robot ou un parapluie
En 1986, Lionel Richie fait appel à Stanley Donen, le coréalisateur de Chantons sous la pluie, pour l’un de ses plus célèbres clips. Donen reprend le dispositif d’un décor pivotant, qu’il avait déjà utilisé dans Mariage royal (1951) avec Fred Astaire, pour permettre au chanteur de « danser au plafond ».
Pour Chantons sous la pluie, l’idée de départ du producteur Arthur Freed était de réutiliser des chansons d’anciennes comédies musicales de la MGM. Seuls deux titres ont été écrits spécialement pour le film : Make ‘Em Laugh et Moses Supposes. Singin’ in the Rain date en fait de 1929. Parmi les très nombreuses reprises de ce standard de la musique américaine, nous choisissons le remix de Mint Royale en 2005, qui garde la voix de Gene Kelly.
Tom Holland s’y connaît en comédie musicale : il a commencé sa carrière à 12 ans en jouant dans le spectacle Billy Elliot et il est attaché depuis plusieurs années à un film sur Fred Astaire. Dans cette vidéo très populaire, il fait le lien entre deux chansons sur lesquelles on peut danser avec un parapluie : Singin’ in the Rain, ici repris par Frank Sinatra, et Umbrella de Rihanna.
Références et hommages à Chantons sous la pluie
Chantons sous la pluie n’a pas connu un grand succès lors de sa sortie dans les salles américaines en décembre 1952. Mais sa réputation a grandi au fil des années et il est maintenant considéré comme la meilleure comédie musicale hollywoodienne et l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma (à la dixième place selon le sondage d’une revue anglaise en 2022). Sa popularité se mesure aussi au nombre de films et de séries qui s’y réfèrent depuis 70 ans. Pixivore te propose une petite sélection de clins d’œil et de citations dans cette vidéo.