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Dur, dur d'être un.e enfant

La guerre des enfants

Parmi le très vaste ensemble de films consacrés à la Seconde Guerre mondiale (c’est le conflit le plus représenté au cinéma), intéressons-nous ici aux films qui confrontent des enfants aux tourments de l’Histoire.

Comme Au revoir les enfants, ces films peuvent être inspirés d’histoires vraies. C’est le cas de Le vieil homme et l’enfant (1966) où  tu pourras entendre au début de l’extrait la voix du réalisateur Claude Berri qui «signe » son film, comme le fait Louis Malle à la fin d’Au revoir les enfants. C’est également le cas de Empire du soleil (1987), où tu reconnaîtras peut-être Christian Bale (futur Batman alors âgé de 13 ans), est l’adaptation d’un récit autobiographique de J.G. Ballard, qui fut interné plusieurs années dans un camp de prisonniers japonais.

Le petit garçon juif de Le vieil homme et l’enfant est envoyé par ses parents chez une famille de paysans antisémites qui ignorent son identité. Tu pourras retrouver d’autres enfants réfugiés à la campagne dans un classique du cinéma français de l’après-guerre, Jeux interdits (1952), et, dès le 18 janvier 2023 au cinéma, La guerre des Lulus, d’après la BD du même nom et dont l’Histoire se passe dans les Hauts-de-France.

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« T’iras en pension ! »

Quel enfant n’a jamais entendu cette menace de la part de parents exaspérés ? C’est que l’internat reste, pour les plus âgés, associé à un passé idéalisé où les élèves en uniformes obéissaient sagement à leurs professeurs (pour un bon contre-exemple, voir la révolte des collégiens de Zéro de conduite en 1933). Cette nostalgie d’un « bon vieux temps » explique en partie le succès en 2004 de Les Choristes, qui est le remake d’un film de 1945, La Cage aux rossignols. Plus récemment, il semble que la vie d’interne est redevenue à la mode. La raison ? L’engouement pour la saga Harry Potter ! Mais, bien avant Poudlard, les internats ont été, comme tous les lieux clos, le théâtre d’histoires pleines de mystères, que ce soit dans un registre policier (Les Disparus de Saint-Agil, 1938) ou fantastique (L’Echine du diable, 2001). Le pensionnat peut aussi être un refuge contre les dangers de l’extérieur, comme dans Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016).

C’est mon histoire

Les « biopics », ça te parle ? Contraction de l’anglais « biographical motion picture », les biopics sont des films biographiques qui retracent la vie ou un épisode de la vie d’une personnalité connue. Pas un mois ne passe sans que ces biopics ou ces films « inspirés de faits réels » inondent les écrans des salles de cinéma françaises et internationales.

Les films purement autobiographiques – où la réalisateur.rice raconte son histoire personnelle – sont bien plus rares, mais tu as la chance de retrouver deux de ses films dans ton programme Collège au cinéma 2019-2020 : Au revoir les enfants et Enfance clandestine.

Dans le genre, le film français de référence reste Les quatre cent coups (1959). Dans ce film, son réalisateur, François Truffaut, évoque son enfance difficile à travers le personnage d’Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud. Plus proche de nous, deux auteurs.trices de bande dessinée ont mis en scène leurs jeunesses en adaptant au cinéma leurs ouvrages autobiographiques : Marjane Satrapi avec Persepolis (2007) et Jung dans Couleur de peau : miel (2012).

Les « biopics », ça te parle ? Contraction de l’anglais « biographical motion picture », les biopics sont des films biographiques qui retracent la vie ou un épisode de la vie d’une personnalité connue. Pas un mois ne passe sans que ces biopics ou ces films « inspirés de faits réels » inondent les écrans des salles de cinéma françaises et internationales.

Les films purement autobiographiques – où la réalisateur.rice raconte son histoire personnelle – sont bien plus rares, mais tu as la chance de retrouver deux de ses films dans ton programme Collège au cinéma 2019-2020 : Au revoir les enfants et Enfance clandestine.

Dans le genre, le film français de référence reste Les quatre cent coups (1959). Dans ce film, son réalisateur, François Truffaut, évoque son enfance difficile à travers le personnage d’Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud. Plus proche de nous, deux auteurs.trices de bande dessinée ont mis en scène leurs jeunesses en adaptant au cinéma leurs ouvrages autobiographiques : Marjane Satrapi avec Persepolis (2007) et Jung dans Couleur de peau : miel (2012).

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