Extrait n°1 : Malcolm (épisode de 2000). L’acteur qui joue Stan Grossman, l’éditeur du père de Little Miss Sunshine, t’a dit quelque chose ? Normal, c’est Bryan Cranston, bien connu pour son rôle de Hal, le père de famille nombreuse tout le temps débordé de Malcolm.

Extrait n°2 : Les Mitchell contre les machines (2021). Un film d’animation que certaines critiques ont décrit comme un mélange entre Little Miss Sunshine (les Mitchell traversent les États-Unis en voiture pour conduire la fille aînée à l’université) et différents films de science-fiction (le voyage se déroule sur fond d’une révolte des machines).

Extrait n°3 : Mes voisins les Yamada (1999). Ce film d’Isao Takahata, fondateur du Studio Ghibli avec Hayao Miyazaki, est l’une des influences revendiquées par le scénariste de Little Miss Sunshine, Michael Arndt. Ce que dit Noboru Yamada dans cet extrait pourrait aussi s’appliquer à la famille Hoover.

Extrait n°4 : Lilo et Stitch (2000). C’est la plus petite famille de notre quiz, Lilo et Nani étant, comme souvent chez Disney, orphelines. Le célèbre dialogue autour de Ohana pourrait aussi être repris dans Little Miss Sunshine (où l’un des titres de la bande originale s’appelle « No One Gets Left Behind » – « On n’abandonne personne »).

Extrait n°5 : Fantastic Mr. Fox (2009). Le réalisateur Wes Anderson s’est souvent intéressé à des familles en crise, comme dans La Famille Tenenbaum (2001), qui a plusieurs points communs avec Little Miss Sunshine (personnages dépressifs, ton entre comédie et tragédie, style de musique).

Extrait n°6 : Les Simpson (épisode de 1995), où la plus célèbre des familles animées partage un rare moment de calme.

Extrait n°7 : La Famille Addams (épisode de 1966). Bien avant Mercredi, les personnages créés par le dessinateur Charles Addams ont connu une première apparition à la télévision dans les années 1960. Pour être franc, les Addams ne méritent pas vraiment d’être classés dans les familles dysfonctionnelles. C’est la famille à l’apparence la plus bizarre mais aussi celle qui est la plus normale et la plus aimante !

L’Islande « joue » parfois d’autres pays.

Dans Captain America : Civil War (2016) [extrait 1] et Fast & Furious 8 (2017) [extrait 2], elle est très convaincante dans le rôle de la Russie.

Dans Batman Begins (2005) [extrait 3], l’Islande se fait passer pour le Boutan, un pays de l’Asie du sud. Le duel entre Bruce Wayne et son mentor Henri Ducard est filmé sur le Svínafellsjökull, qui est surnommé « le glacier d’Hollywood ».

Dans Oblivion (2013) [extrait 4], Tom Cruise parcourt la côte est des États-Unis dévastée par une guerre avec les extra-terrestres. Le paysage est en fait celui d’un désert au sol composé de cendres volcaniques et de lave situé dans les Hautes Terres d’Islande.

Pour représenter les territoires enneigés au nord du Mur, les équipes de la série Game of Thrones (extrait 5 tiré d’un épisode de 2012) ont tourné de nombreuses séquences au « pays des glaces ».

Besoin d’un décor insolite de planète extra-terrestre ? L’Islande répond aussi présente. On retrouve le glacier Svínafellsjökull dans Interstellar (2014) [extrait 6]. Dans ce film, la séquence se déroulant sur une planète entièrement recouverte d’eau a été également filmée en Islande.

Dans Star Wars : Le Réveil de la Force (2015) [extrait 7], une partie des paysages de la planète de glace Hoth sont filmés sur l’Eyjafjallajökull, une calotte glaciaire célèbre pour son volcan actif.

Dans Thor : Le Monde des ténèbres (2013) [extrait 8], qui met en scène des personnages de la mythologie nordique, un « désert noir » sert de décor à l’inquiétant monde du titre.

Peter Lord et Nick Park, les réalisateurs de Chicken Run, font partie des maîtres du stop motion. Cette technique d’animation a une longue histoire, remplie de personnages marquants. Ta mission est d’en reconnaître le maximum dans le montage ci-dessous. Si tu ne connais pas le film, trouve l’espèce ou l’occupation du personnage : ça fera l’affaire !

Le premier personnage est Renard (1), héros de Le Roman de Renard (1937), le premier long métrage en stop motion (et le premier long métrage d’animation français) réalisé par Ladislas Starewitch. Si tu trouves un air de famille entre ce renard et Mr. Fox, c’est logique : le film de Starewitch est une des sources d’inspiration de Wes Anderson et de son équipe, dans la conception et l’animation des marionnettes.

Le stop motion a longtemps été utilisé comme effet spécial, pour donner vie à certaines des créatures les plus mémorables de l’histoire du cinéma fantastique. Le plus célèbre de ces monstres est Kong (2), dans King Kong (1933), construit et animé par Willis O’Brien.

Le Cyclope (3) du Septième Voyage de Sinbad (1958) est l’œuvre de Ray Harryhausen, concepteur de nombreuses créatures inspirées par les contes orientaux ou la mythologie gréco-romaine (Jason et les Argonautes, Le Choc des Titans).

Parmi les jeunes spectateurs fortement marqués par le bestiaire de Ray Harryhausen se trouvent Peter Lord et David Sproxton, les fondateurs du studio Aardman au début des années 1970. Aardman sort en 1989 le premier court métrage de Wallace et Gromit (4), ici dans leur deuxième aventure, Un mauvais pantalon.

Apparaissant dans le troisième film de ce duo, Shaun le mouton (5) est l’autre vedette du studio britannique.

Jack Skellington (6) est issu de l’imagination d’un autre admirateur de Ray Harryhausen, Tim Burton, dont le premier court métrage (Vincent) utilise le stop motion. Au début des années 1990, il relance la technique au cinéma grâce à L’Étrange Noël de M. Jack, dont la réalisation est confiée à Henry Selick.

Selick réalise par la suite Coraline (7), premier film du studio américain Laika, qui se spécialise dans le stop motion à une époque où l’animation s’est convertie au 100% numérique. Les animatrices et animateurs spécialistes de la stop motion étant assez peu nombreux, ils sont très demandés. La plupart des animateurs de Fantastic Mr. Fox ont aussi travaillé pour Aardman et Laika, ainsi que sur Les Noces funèbres et Frankeenweenie de Tim Burton.

Des années 1960 aux années 1990, de nombreuses séries pour enfants ont mis en vedette des marionnettes animées image par image. Pat et Mat (8) est un duo de bricoleurs tchèques qui multiplient les gaffes depuis 1976.

L’univers déjanté de Panique au village est aussi passé de la télévision au cinéma, avec un long métrage en 2009. Le cheval, le cow-boy et l’Indien s’appellent tout simplement… Cheval, Coboy et Indien (9).

Rio

Chicken Run

La petite sirène

Le Roi lion

Aladin

Angry Bird

Extrait n°1 : Le seigneur des anneaux de Peter Jackson

N°2 : Blanche Neige et les sept nains de Walt Disney

N°3 : Indiana Jones et le temple maudit de Steven Spielberg

N°4 : Germinal de Claude Berri

N°5 : Billy Elliot de Stephen Daldry

N°6 : Mango de Trevor Hardy

N°7 : La ruée vers l’or de Charlie Chaplin

N°8 : Zombillénium d’Arthur de Pins et Alexis Ducord

Extrait n°1 : WALL-E a aussi quelque chose de Charlot. L’équipe de Pixar a retenu des films de Chaplin et de son confrère Buster Keaton leur manière de raconter une histoire sans dialogues.

Extrait n°2 : Chaplin et Keaton ont aussi inspiré Jackie Chan pour ses cascades bluffantes dans Le Marin des Mers de Chine.

Extrait n°3 : Un petit passage dans des engrenages ? Tu sais maintenant que c’est un hommage ! Dans l’extrait n°5, c’est Paddington qui s’y colle, vêtu d’un uniforme de prisonnier qui pourrait sortir de Charlot s’évade.

Extrait n°4 : Mêmes références et même défi de rendre expressifs des personnages qui ne parlent pas pour les créateurs de Shaun le mouton le film : la ferme contre-attaque.

Extrait n°5 : c’est Arthur Fleck, plus connu sous le nom de Joker, qui rit des facéties de Charlot. Le réalisateur du film Todd Phillips a cité Les Temps Modernes comme l’une de ses influences : à ton avis, quels sont les rapports entre le clown raté du film de 2019 et le vagabond de Chaplin ?

2 / Metropolis > 1928

Le grand-père des films dystopiques et une grosse influence sur le genre. Deux éléments marquants de ce film allemand seront souvent repris : l’invention d’une cité futuriste tentaculaire (inspirée au réalisateur par une visite à New York) et la description d’une société divisée, spatialement et socialement (ici les ouvriers vivent dans les souterrains et les patrons habitent tout en haut des gratte-ciels).

7 / L’Age de cristal > 1976

Ces habits, ces couleurs… nous sommes bien dans les années 1970 ! Les angoisses de cette décennie (fin de la prospérité après les crises pétrolières, premières alertes sur l’état de la planète, peur d’un conflit nucléaire) sont reprises dans de nombreux films dystopiques. Le monde sous dôme de L’Age de cristal semble d’abord idéal, la vie de ses habitants étant consacrée aux loisirs. Le hic est que, pour réguler la population, tout le monde doit mourir à 30 ans !

1 / Bienvenue à Gattaca > 1997

Si tu ne l’as pas reconnu, programme-toi une nouvelle séance de ce film prémonitoire !

4 / Half-Life 2 > 2004

Un jeu de tir à la première personne où le héros Gordon Freeman (“l’homme libre”, comme Vincent dans Bienvenue dans Gattaca) lutte contre une dictature dirigée par des extraterrestres. Les univers dystopiques sont nombreux dans les jeux vidéo (voir la Playlist Jeux vidéo) et celui des deux Half-Life est l’un des plus appréciés des gamers.

6 / Hunger Games > 2012

Tu as sûrement reconnu Katniss et Peeta, le couple vedette de la saga Hunger Games, adapté des best-sellers de Suzanne Collins. Le succès du premier volet a engendré une vague d’adaptations de romans dystopiques pour adolescents : ont suivi Divergente, Le Labyrinthe, ou encore The Giver.

5 / The Handmaid’s Tale – La Servante écarlate > 2017

Dans un avenir proche où le taux de natalité a chuté, un mouvement fondamentaliste a pris le pouvoir aux Etats-Unis. Les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs et sont hiérarchisées selon leur fonction. L’héroïne fait partie des Servantes, des esclaves qui sont les dernières femmes pouvant donner la vie. Adaptée d’un roman de 1985, cette série fait froid dans le dos parce que la situation des femmes dans certains pays n’est pas si éloignée de la fiction. Elle est aussi sortie à un moment où les droits des femmes sont menacés aux Etats-Unis.

3 / The Platform > 2019

Une production espagnole qui propose une variation originale de la division sociale par étages inaugurée par Metropolis. Grâce à sa diffusion mondiale par Netflix (qui est… une plateforme !), le film est l’un des succès inattendus de 2020. Deux de ses thèmes ont dû résonner avec les préoccupations des spectateurs confinés : les inégalités sociales et l’enfermement.