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Gente de bien

Des inégalités sociales

Les inégalités sociales sont un sujet dont le cinéma s’est inspiré tout au long de son histoire. D’ailleurs, le cinéma contemporain n’est pas en reste sur le sujet : la preuve, deux des films qui ont rencontré le plus de succès en 2019 sont Joker (Todd Phillips) et Parasite (Bong Joon-ho). Tu les as loupé en salles ? Et bien, regarde leur bande annonce en cliquant sur les affiches ci-dessous.

Les « différences de classes sociales » sont un sujet dont se sont emparés les films de comédie. Deux des plus grands succès de la comédie française des 30 dernières années se sont emparés des stéréotypes sociaux comme ingrédients principaux de leurs intrigues : je t’invite à aller rencontrer la famille Groseille et la famille Le Quesnoy dans La vie est un long fleuve tranquille (1988) et rencontrer Driss Philippe, riche chef d’entreprise dans Intouchables (2011) pour t’en rendre compte par toi-même.

Mais il n’y a pas que les films de comédie qui utilisent ce sujet comme « matière première » de leurs scénarios : de nombreux films de science-fiction sont abordé le sujet en lui donnant une tonalité plus dramatique. Pour exemples, je t’invite à aller regarder du côté de Metropolis (1928) de Fritz Lang ou Snowpiercer (2013) de Bon-Joon-ho, deux films dans lesquels la question de « lutte de classe » est au cœur de l’architecture visuelle du film.

Duos “père/fils”

Le duo Éric/Gabriel dans Gente de bien peut faire écho à d’autres célèbres duos père-fils au cinéma : celui de Le Kid (1921), où Charlot le vagabond élève un enfant abandonné dans la rue, et celui du film Le Voleur de bicyclette (1948), où un père de famille romain se fait voler son vélo, l’outil indispensable pour exercer son petit boulot de colleur d’affiches.

De la bombe latine

Si Gente de bien est le premier film colombien que tu regardes, ce n’est peut-être pas la première production issue de ce pays que tu vois…. Même si tu n’oses pas te l’avouer, tu connais peut-être la telenovela Chica Vampiro ?

Au cinéma, la Colombie est (la plupart du temps) associée aux trafics de stupéfiants et aux barons de la drogue tel que Pablo Escobar, le « héros » de la série Narcos. Mais d’autres réalisateurs colombiens s’attachent à proposer une autre vision des classes sociales défavorisées de Bogotá. C’est le cas de Juan Andrès Arango Garcia qui, à travers son film La Playa D.C (2012), nous emmène à la rencontre de Tomas, afro-colombien de 20 ans fasciné par le dessin, qui erre dans le quartier de La Playa après avoir été mis à la porte par sa mère. Comme Gente de Bien, Playa D.C nous permet de voir la Colombie contemporaine du point de vue d’un jeune garçon et comme Gente de Bien, Playa D.C est un film inscrit au catalogue national Collège au cinéma (au passage, si tu veux regarder le catalogue, c’est par ici).

Si la Colombie t’intrigue et que tu souhaites creuser la question de la représentation des « classes sociales » au cinéma, je te conseille le film Roma (2018) d’Alfonso Cuarón, film dans lequel l’héroïne est une domestique qui travaille pour une famille bourgeoise de Mexico et dans lequel certaines scènes sont assez similaires à celles de Gente de Bien.

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