Focus

Des images dans l'image

Dans le court-métrage Les Indes Galantes, les danseurs de krump utilisent leurs téléphones portables pour se filmer en train de danser.

Dans Swagger aussi des collégien.ne.s utilisent leurs téléphones portables pour se prendre en selfie lors du « défilé » de Régis dans le hall d’entrée du collège.

Et dans The fits, la réalisatrice Anna Rose Holmer choisit elle aussi de tourner un moment clé du film en mettant en scène des écrans de téléphone portable. Tous filment une même scène, et c’est à travers ces multiples écrans que Toni vit ce moment intense. On partage donc l’expérience individuelle de Toni et, dans le même temps, le fait qu’il y ai plusieurs écrans nous fait ressentir la présence du groupe et l’expérience collective. Plutôt balèze comme technique !

L’utilisation de cette « mise en abyme » cinématographique permet à nos 3 cinéastes de multiplier les jeux de regards. Ils et elle ne sont plus les seul.e.s à filmer leurs personnages qui se filment eux-mêmes, et fabriquent ainsi leurs propres images, livrent leurs propres points de vue et possèdent même leurs propres spectateurs.trices (surtout si on imagine que ces images sont postées par la suite sur Instagram, Facebook ou Snapchat). Une manière d’affirmer le pouvoir des images de part leurs infinies possibilités…

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